Résumé du livre :
J’ai tout oublié. Tout. De ce que j’ai vécu, jusqu’à la personne que j’étais. S’il ne reste rien, je ne le dois pas à un accident. Ce n’est pas non plus une maladie. Ma perte de mémoire est brutale, sans doute à la hauteur de ce que j’ai fait. 

Mes heures sont comptées, les règles du jeu ont changé et elles sont contre moi. Il va me falloir composer avec une existence qui ne m’appartient plus si je veux sauver ma peau. 

Dans cette course contre la montre, sur les traces de mon ancienne vie, je tente d’échapper à une situation qui me dépasse et qui nous dépasse tous. Tout au bout de cet enfer, la vérité me tend les bras. Je vais découvrir le rôle que je dois jouer, le vôtre aussi. Il y aura un avant, un après, c’est certain. La fin n’est jamais une fin, ce n’est qu’un commencement laissant entrevoir quelque chose de bien plus grand. Vous le comprendrez avec mes derniers mots.

Mon avis :
Ce 11e livre signe, à mes yeux, un nouvel élan mais aussi un retour aux sources pour Matthieu Biasotto. C’est à la fois un nouveau cycle et un retour à un thème cher à l’auteur, à savoir : un texte existentialiste. Ce livre va en appeler d’autres dans la même veine, c’est plus qu’un souhait de ma part, moi qui ne suis qu’un simple lecteur, c’est une évidence pour l’auteur. Pourquoi ? Parce qu’il est doué pour cela et que ses textes sonnent juste à chaque fois.

Avec « Mes derniers mots », on pourrait penser qu’il s’agit là du dernier livre de l’auteur, de quoi filer une bonne frayeur à ses fidèles lecteurs, heureusement, il n’en est rien. Ce titre prend tout son sens avec la fin proposée par Matthieu.

À l’instar de mes collègues chroniqueurs, je dirais qu’il n’est pas simple de parler de ce livre sans en révéler le contenu, sans orienter le lecteur sur le message de l’auteur, sans dévoiler la fin et tout ce qui va avec. Alors, j’ai trouvé la solution : je ne vais pas vous parler du livre, mais de moi, ou plutôt « du moi » après avoir refermé « Mes derniers mots ».

Ce sera donc une chronique tout à fait particulière, abordée avec un angle différent, un peu à la façon journal intime ou lettre à cœur ouvert, en toute décence, bien sûr ! Le but n’est pas de me mettre à nu (ce n’est ni l’endroit, ni le moment), mais bien de vous parler de « Mes derniers mots » avec mon cœur.

Évidemment, rien ne vous oblige à la lire, rien ne vous oblige à me croire. Vous êtes assez grands pour faire vos propres choix. Mais j’aime l’idée de contribuer à votre plaisir et à partager le mien.

On connaît tous des moments dans notre vie où ce qui nous entoure nous échappe, cette impression désagréable que les facteurs extérieurs sont contre nous, où aligner un pied devant l’autre devient parfois compliqué. C’est un peu comme cet élastique qui vous retient et use de vos forces jusqu’à vous projeter en arrière avec une telle violence que vous finissez par baisser les bras et rendre les armes.

J’appelle cela (et je ne suis pas le seul) l’ascenseur émotionnel : un jour, vous côtoyez les étoiles, le lendemain, vous déterrez vos démons.

On se demande souvent comment gérer tout cela, on se pose des questions, beaucoup de questions, et les réponses ne viennent pas, ou alors, elles ne font que nous aspirer vers le bas, car c’est bien connu, le négatif attire le négatif. Mais par chance, l’inverse est vrai, le positif attire le positif. On cherche jusqu’à ce que cela fasse écho à l’intérieur, que cela résonne en nous : par une prise de conscience personnelle, par des événements qui s’imposent à nous, par des choix, qu’ils soient bons ou mauvais, mais surtout, en relevant la tête quoi qu’il arrive, car le meilleur est toujours devant nous. Nous ne pouvons pas tout maîtriser, c’est un fait, mais à bien y réfléchir, nous avons le rôle principal dans l’épanouissement de nous-mêmes.

Nous faisons tous des erreurs, c’est un fait, mais nous ne sommes pas tous égaux en ce qui concerne la façon de les vivre. Et alors ! Est-ce si grave de réagir différemment à un événement ? Nombreux sont ceux qui pensent qu’il est trop tard pour agir, réagir, mais il n’est JAMAIS trop tard pour bouger les curseurs de notre vie et corriger le tir : jamais ! Il suffit de le vouloir !

Avec « PK – mes derniers mots », Matthieu (l’auteur) à travers une histoire rythmée et sans temps mort, vous tend la main pour tenter de vous guider vers une partie de ses fameuses réponses que l’on galère souvent à trouver. Il a sa vision des choses qu’il partage volontiers avec le lecteur, autant profiter de cette main tendue non ?

Le récit de Matthieu (le personnage) nous oblige à transformer une part de fiction en réalité et non l’inverse. Ne pas faire de notre réalité une fiction ! Vous verrez par vous-même.

La fin d’un livre nous révèle souvent toutes les ficelles de l’histoire, des personnages, etc. Je dirais qu’ici la fin a une double vocation : achever l’histoire de l’auteur et démarrer votre propre histoire. Vous me direz que c’est vachement présomptueux, c’est en partie vrai, car nous ne sommes pas dans un ouvrage de développement personnel, mais la sensibilité de chacun donnera un sens tout particulier à cette lecture.

Depuis que j’ai refermé « PK – mes derniers mots », je… non rien…. Lisez-le, car sa lecture est très personnelle. Petite confidence : il m’arrive de relire la fin du livre quand je sens poindre la baisse de moral…

Pour finir, je dirai que je n’ai aucun doute sur le « pouvoir » positif de ce livre sur le lecteur et la conscience collective !

Je vous souhaite une excellente lecture

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